Arracher nos baobabs !

 Lettre aux Intimes, vendredi 9 décembre 2022

 

 

Pendant que je me désolais de ne point dormir en ce jeudi soir, mon cerveau se mit en route à toute allure !

Je repensais à l’histoire des Baobabs, ces arbres qui menaçaient la planète du Petit Prince car en grandissant, ils devenaient capables de la faire éclater. Si vous avez le livre sous la main, regardez les dessins du Pilote au chapitre V. Il y a de quoi s’affoler !

 

Je fis tout de suite le rapprochement avec ce qui était en train de m’arriver : les pensées grandissaient dans ma tête « planète » ou plutôt pas nette, menaçant mon équilibre.

« Enfants, faîtes attention aux Baobabs ! »

Le Pilote n’a pu faire aucun dessin aussi grand car il a été « animé par le sentiment de l’urgence. »

Alors là, moi aussi, je me sens dans l’urgence ! Car si je ne réagis pas, la mélancolie peut me gagner, ma planète « tête » éclater et ce n’est pas mon intention de vie.

Je cherche la joie et je m’appuie sur l’Amour, celui de mes Proches et le vôtre à vous qui souhaitez connaître mon secret, du moins celui que m’a confié le Pilote !

 

Leçon du jour :

j’arrache une mauvaise plante,

« aussitôt, dès que j’ai su la reconnaître »

« C’est une question de discipline… Quand on a terminé sa toilette du matin,

il faut faire soigneusement la toilette de la planète.

Il faut s’astreindre régulièrement à arracher les baobabs

dès qu’on les distingue d’avec les rosiers…

C’est un travail très ennuyeux, mais très facile. »

 

Voilà mes Amis, c’est tout pour aujourd’hui, j’appellerai cela L’hygiène mentale.

Vous connaissez notre fonctionnement, mon intention de partage, puisque vous êtes arrivés jusque-là.

Merci de me partager vos moyens de lutter contre vos Baobabs.

Demain, je vous confierai la suite de la Révélation.

Avec beaucoup d’Amour pour chacun de vous !

 

 

Ce dessin se trouve à la fin du livre, avec un texte final de toute beauté.

Voici deux retours pour cette première lettre aux Intimes !

Les conseils du « Jardinier » : ne pas attendre qu’ils soient trop grands et les arracher après la pluie pour les déraciner complètement.

« J’avoue avoir pratiqué avec les herbes envahissantes (celles qui reviennent tout le temps) mais pas avec des baobabs. »

Après la leçon du Pilote et cette toilette de la Terre après la nôtre, je pense à l’expression :    « trier le bon grain de l’ivraie » et du coup, j’ai relu le passage de la Bible fort intéressant.

Il me semble qu’on ne peut vraiment discerner l’un de l’autre que si l’on a déjà fait le ménage à l’intérieur de nous.

(Charité bien ordonnée commence par soi-même !)

Au travail !