Bonsoir chères Âmes d'enfants !
Nous pensons bien à vous, nous sommes juste un peu occupés pour des raisons diverses.
Parfois sympathiques, parfois beaucoup moins !
La Vie, avec ses hauts et ses bas.
Nos âmes d'enfants
Je suis souvent touchée par les publications de Bechir Houman.
Son blog se nomme Pépites et c'est tout à fait ce que je ressens,
un enrichissement, de belles émotions partagées.
Vous pourrez cliquer ICI si vous vous sentez touchés par la lettre ci-dessous :
J’ai vu partir mon père, ma mère, des membres âgés de ma
famille, et tout récemment, ma femme. Celle que j’ai tant aimée, celle qui
était mon pilier, ma confidente, ma complice. Je les ai tous vus partir, l’un
après l’autre, emportant avec eux une partie de moi.
Chacun d’eux me manque profondément, mais la douleur de
perdre ma femme est différente, si vive, si insoutenable.
Aujourd’hui, je réalise qu’ils me manquaient parfois, même
de leur vivant. Peut-être à cause de l’éloignement, du manque de temps, ou, je
dois l’admettre, de ma propre négligence.
Maintenant, leur absence est définitive, irréversible. Ils
me manqueront pour tout le reste de ma vie.
Ces départs se sont toujours faits dans un silence lourd,
sans un mot, sans une phrase pour nous préparer à l’inévitable.
Ceux qui partent et ceux qui restent n’osent jamais
affronter cette idée : la fin ici-bas d’un être aimé.
Mais quand la mort emporte quelqu’un qu’on aime, il ne reste
que la douleur cruelle des vivants.
Perdre ma femme m’a appris qu’aucune parole, aucun geste,
aucune consolation ne peut effacer cette peine qui déchire l’âme. Chacun
souffre dans un silence qui lui est propre.
La douleur est solitaire, intime, et seul le temps,
lentement, peut atténuer ses morsures.
Les jours passent, et les scènes de tristesse se répètent :
un départ ici, une perte là.
La vie continue, implacable, comme si de rien n’était.
Pourtant, je ne peux m’empêcher de ressentir un profond regret. Regret de ne
pas avoir passé plus de temps à écouter les histoires de ceux qui sont partis,
de ne pas avoir posé les questions qui me hantent aujourd’hui.
Je réalise, avec un poids sur le cœur, qu’il aurait fallu
leur donner plus de temps, plus d’attention, plus d’amour. Mais malgré leur
absence physique, ils ne m’ont jamais quitté. Ils vivent encore en moi.
Je ressens ma femme, mes parents, dans chaque geste, chaque
pensée, chaque souvenir. Leurs paroles de sagesse, leurs expressions, leurs
rires résonnent en moi, me guidant dans mes moments de doute.
Aujourd’hui, je ressens leur présence plus intensément que
jamais.
Mais c’est aussi aujourd’hui que je comprends combien nos
obligations quotidiennes et préoccupations insignifiantes nous volent le temps
précieux que nous devrions consacrer à ceux qui comptent vraiment.
Nous sommes tellement pris dans l’agitation de nos vies que
nous oublions de vivre pleinement le présent avec ceux que nous aimons.
Hélas, nous reconnaissons la valeur du présent seulement
lorsqu’il devient passé. Quand la tristesse m’envahit, les mots me manquent
souvent.
Je vois clairement à quel point nos soucis et nos tâches
nous privent du temps précieux que nous aurions pu passer avec ceux que nous
aimons.
Nous vivons dans l’urgence, dans l’attente d’un avenir
incertain, oubliant que le présent est fragile et se fane trop vite.
Aujourd’hui, toutes mes obligations me paraissent
dérisoires. Face à la perte d’un être cher, plus rien n’a d’importance, si ce
n’est l’amour que nous avons partagé et l’héritage immatériel qu’ils nous
laissent.
Nous honorons leur mémoire en vivant selon les valeurs
qu’ils nous ont transmises. Rien n’est plus précieux qu’un être cher.
La famille, ce lien invisible mais indéfectible, nous
rattache à la vie. Quand un maillon se brise, on ressent douloureusement
l’absence, mais aussi la force de cette chaîne qui nous unit.
Nous courons après des choses éphémères, pris dans nos
peurs, nos incertitudes et nos possessions matérielles. Pourtant, quand on perd
quelqu’un, on comprend la vanité de ces préoccupations. Ce sont ceux que l’on
aime qui donnent un sens à nos vies.
La peur de l’avenir nous empêche de savourer pleinement
l’instant présent. Elle nous pousse à agir sans réflexion, nous prive de la
capacité d’aimer sans retenue.
Mais malgré les doutes et les souffrances, la vie regorge de
beautés simples : un sourire, une mélodie, une fleur. Il suffit parfois de
lever les yeux pour voir la lumière au milieu de l’ombre.
Je ne cherche plus de réponses aux mauvaises questions.
J’essaie simplement d’être présent, de chérir ce qui est encore là. L’essentiel
n’est pas d’être parfait, mais de faire de notre mieux, en souvenir de ceux qui
nous ont quittés et en honneur de ceux qui nous aiment encore.
Ça résonne énormément pour moi, merci pour le partage
RépondreSupprimerBonjour et merci, Macha, pour ton commentaire. Suis bien l'actualité d'âme d'enfant cette semaine, de nouvelles pistes vont être découvertes. Plein de belles émotions en ce lundi pour toi ! 😘😍
SupprimerTexte déchirant. La justesse de ses mots. Ils font écho. Lamartine, disait-il, pas « un seul lettre, vous manque, et tout est dépeuplé » 😢
RépondreSupprimerJe publierai la suite qui est également une pépite. La sensation de dépeuplement est au coeur du deuil qui nous prive d'une personne aimée. Merci de nous rappeler l'importance du UN dans le COMMUN. 😘🥰
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