On n’apprend jamais vraiment comment gérer une perte. Le monde autour de nous veut qu’on avance vite. Comme si on devait ranger notre tristesse dans une boîte, la poser dans un coin et faire comme si de rien n’était.
Mais le deuil change tout. Il réécrit ce qui est « normal ».
Ce sont toutes ces fois où tu ne pourras plus dire « je t’aime ». Tous ces petits moments dont tu ne savais pas qu’ils étaient les derniers. Tous ces mardis ordinaires, qui en fait, voulaient tout dire.
Mais le deuil est aussi une preuve. Une preuve qu’il y a eu de l’amour. Que ça comptait. Que cette personne comptait. On ne pleure pas quelque chose qui ne nous a pas profondément touché.
Alors peut-être que la tristesse, ce n’est rien d’autre que de l’amour qui ne sait plus où aller ? Et dans ce cas, l’idée n’est pas de la repousser, mais de lui trouver un nouvel espace où elle peut exister. Peut-être qu’elle se transforme en souvenirs, en moments de silence, en une façon de serrer les autres un peu plus fort. Peut-être qu’elle change même notre manière de vivre.
La douleur ne restera pas toujours aussi vive. Elle devient plus douce. Elle s’entrelace avec qui tu es et avec ta vision du monde.
Un jour, tu riras à nouveau, même si ça te semble impossible maintenant. Tu ressentiras à nouveau de la joie, mais différemment. Mais tu ne seras plus jamais exactement la même personne.
Et peut-être que c’est ok. Peut-être que la façon dont le deuil te transforme est juste une autre forme d’amour.
Parce que pleurer quelqu’un, c’est aussi la preuve qu’on l’a aimé profondément. Et c’est quand même incroyable d’avoir aimé quelqu’un à ce point, au point que l’univers semble un peu plus silencieux sans lui.
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Quelle belle transmutation ✨✨🙏💖🥰 !
RépondreSupprimerTout à fait d'accord c'est tirer le meilleur du pire. 👍
SupprimerOui Elise, le plomb changé en or !
RépondreSupprimerJ'aime bien aussi "tirer le meilleur du pire", la mort étant irréversible, rester en vie et en tirer le meilleur parti. Merci pour votre commentaire.😍
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