"J'ai du mal à supporter le monde dans lequel on vit. Conseillez-moi pour mieux appréhender cette période marquée de tant d'incertitudes..."
Je comprends d'autant plus cet appel au secours que j'éprouve encore parfois cette lassitude déstabilisante. Quand un Jeune me dit que trier les déchets ne sert à rien car derrière, tout est traité de la même façon, j'entrevois une première réponse.
Le monde est "malade" et offre un spectacle peu réjouissant, c'est vrai. Je peux être tentée de baisser les bras, de ne plus m'enthousiasmer, de choisir le laisser-aller et de ne plus contribuer au changement.
Cela ne me convient pas !
Alors je ne me donne aucune raison de ne pas continuer à agir modestement, fidèle à mes valeurs, en partageant mes sources de contentement, de bien-être et en respectant la merveilleuse nature qui nous accueille.
Je construis mon oasis, entourée de belles Âmes qui ont le même projet. Je cultive humblement mon environnement extérieur et intérieur, je le fais avec persévérance et courage, je n'attends pas de retour. Je reste imperméable aux jugements qui appartiennent aux émetteurs non aux receveurs.
J'accepte ma colère devant l'inertie ou la mauvaise volonté, je comprends ma tristesse, la laisse passer et dirige mon regard vers les petites actions qui me font du bien : écrire, colorier, échanger des idées, prendre soin de mon entourage et de mon environnement, marcher, pédaler, respirer et rire le plus possible.
Deuxième prise de conscience : je ne suis pas seule, nous sommes bien plus nombreux que nous le pensons à agir ainsi, humblement, avec confiance. Je l'ai constaté chaque jour, lors de notre dernier périple dans le sud-ouest. Cela rassure et recharge ma batterie intégrée.
Troisième conviction et je finirai ce petit article là-dessus, patience et longueur de temps adoucissent nos maux, les relativise.
Belle soirée à vous tous !
Frâme d'enfant
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