Le Petit Prince
et sa rose ! VIII
Merveilleux chapitre qui nous invite à une leçon d’Amour…
« Je connais une fleur unique au monde, qui n’existe nulle part que sur ma planète
et qu’un mouton peut anéantir d’un seul coup, comme ça, un matin,
sans se rendre compte
de ce qu’il fait…
Si le mouton mange
la fleur, c’est comme si toutes les étoiles s’éteignaient ! »
Cette rose, le Petit Prince l’avait vue sortir de terre,
venue d’on ne sait où.
Elle n’en finissait pas de se préparer à être belle,
choisissait sa couleur, ajustait ses pétales, voulant être rayonnante de
beauté. Coquette, pas très modeste, émouvante, vaniteuse, ombrageuse,
compliquée, un peu menteuse, craignant les courants d’air…
Elle faisait passer le Petit Prince par le petit trou de l’aiguille,
ce qui était fort compliqué malgré la bonne volonté dont il faisait preuve à
son égard.
Le soir venu, pour ne pas prendre froid, elle lui demanda ou
plutôt exigea un globe pour la protéger.
Elle l’avait tant tyrannisé qu’il était devenu malheureux.
« Je n’ai alors rien su comprendre ! J’aurais
dû la juger sur les actes et non sur les mots.
Elle m’embaumait et m’éclairait. Je n’aurais jamais dû m’enfuir !
J’aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les fleurs sont
si contradictoires !
Mais j’étais trop jeune pour savoir l’aimer ! »
Il me semble que vous comprenez
pourquoi je parle de leçon d’Amour.
Je vois pour ma part l’acceptation
de la part de l’Autre, il est tel qu’il est : avec sa lumière ET ses ombres,
comme chacun de nous. Si je vois surtout sa lumière, je suis dans la joie.
Si je rumine ce qui m’agace, je
fuis !
Accepteriez-vous de partager votre ressenti avec moi ?
Je dédie ce chapitre aux cinq Rose que je connais : deux ne sont plus sur cette planète,
trois autres apportent autour d’elles une
très belle lumière et un parfum discret, subtil.
Merci à elles !
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