Sur la Terre : l’Aiguilleur ! chapitre XXII
- Je trie les Voyageurs… J’expédie les trains qui les
emportent, tantôt vers la droite, tantôt vers la gauche… (Et un rapide
illuminé passe …)
- Ils sont bien pressés, dit le Petit Prince. Que cherchent-ils ?
- L’homme de la locomotive l’ignore lui-même, dit
l’Aiguilleur.
(…en sens inverse, un second rapide illuminé.)
- Ils reviennent déjà ?
- Ce ne sont pas les mêmes, c’est un échange
- Ils n’étaient pas contents, là où ils étaient ?
- On n’est jamais content là où l’on est… Les enfants
seuls écrasent leur nez contre les vitres…
- Les enfants seuls savent ce qu’ils cherchent.
En lisant cela, j’ai eu l’image du métro à Paris, aux heures
de pointe. J’avais été frappée par les visages des Voyageurs, fatigués et qui
ne cherchaient aucun contact. Souvent occupés sur leur téléphone portable.
Leurs corps habitués sentaient arriver la station où ils devaient descendre.
Je pensais au fameux « Métro, boulot,
dodo ! »
Oublions-nous aussi ce que nous cherchons en cultivant les
« Il faut bien » se lever, aller travailler et oublier nos rêves en
attendant le vendredi ?
Comment cultiver la joie si nous sommes juste aiguillés et
que nous ne pouvons plus suivre la direction que notre cœur souhaiterait ?
Et si notre « boulot » devenait agréable ?
Nous travaillerions avec plaisir.
Cet Aiguilleur nous révèle l’urgence de tout faire pour
organiser notre vie, en fonction de cette motivation. D’ailleurs, s’il existe
encore des aiguilleurs sur terre et dans le ciel, ce sont sûrement des IA qui
assistent leur travail.
J’ai, parmi mes Amis, des Professionnels qui ont été
Suspendus de leurs fonctions pour des raisons médicales plus que discutables.
Certains adoraient leur « boulot » et en attendant de le retrouver,
ils s’essaient à de nouvelles voies, ils s’aiguillent différemment. Je pense à
Margaux et à Nicolas qui continuent d’agir, de réagir. N’oublions pas que nous
sommes responsables de nos choix et que nous pouvons trouver ce que notre âme
apprécie.
« Si tu n’aimes pas ce que tu récoltes, alors change
ce que tu sèmes ! »
L’Aiguilleur me révèle la
nécessité de choisir soi-même sa propre direction et d’en apprécier chaque
étape en écrasant son nez sur la vitre pour contempler.
Ne laissons personne nous faire croire qu’il s’agit de
PARESSE ! 😉
Si nous n’aimons pas ce que nous récoltons, nous devons
changer la semence, c’est une évidence.
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