Sur la Terre : le jardin fleuri de roses et le
Renard ! chapitres XX et XXI
Le Petit Prince arrive devant un jardin fleuri de roses. La
déception est terrible pour lui qui croyait détenir la seule rose de son
espèce. Désillusion de penser que loin de posséder un trésor, il ne possède
qu’une rose ordinaire et n’est donc pas « un bien grand prince ».
Cela m’amène à mon mot-bonheur :
« croire » et à la grande
discussion, cette année, avec notre petite-fille qui ne croit plus au Père Noël
et le regrette ! Nous lui avons d’ailleurs proposé de regarder ensemble le
film « Pôle Express » qui est une bonne approche de ces émotions-là.
(Voici le lien : https://youtu.be/4CF7yqElfD4 )
Garder son âme d’enfant, c’est d’une certaine façon, faire
vivre la magie du Père Noël, quel que soit notre âge, continuer de croire à ses
valeurs d’amour, de partage !
C’est pour cela qu’Antoine de Saint-Exupéry nous offre alors
le personnage le plus important de son conte : le Renard. Ici,
complètement à contre-courant de sa réputation de rusé, fourbe que vous
retrouvez dans les Fables de Jean de la Fontaine.
Ce Renard est un Sage. Il va aider notre jeune Ami à sortir
de sa tristesse, de l’impression d’avoir été trompé par sa fleur. Le Secret du
Renard et la magnifique leçon d’Amour sont bien connus, souvent utilisés. Je me
demande si nous en mesurons la richesse :
« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est
invisible pour les yeux. »
Si vous faites le choix, comme plusieurs d’entre vous me
l’ont dit, de vous offrir ce livre, ne ratez pas la leçon d’apprivoisement,
c’est une pure merveille. La besoin et la responsabilité de ce que nous
apprivoisons, tout est présent, tout est aussi cadeau !
Créer des liens ne
s’improvise pas !
L’Autre est Unique, il chasse la monotonie, l’ennui, il
laisse partout des signes de sa présence, il nous apprend la patience, le
silence, les rituels pour s’habiller le cœur.
Apprivoiser l’autre, ce n’est pas le mettre en cage, c’est
aussi accepter l’idée de la séparation et l’inévitable chagrin qui en
découlera.
« Ce n’était qu’un renard semblable à mille autres.
Mais j’en ai fait mon ami et il est maintenant unique au monde. »
« C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait
ta rose si importante… Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as
apprivoisé. »
Je souhaite vous partager quelques idées que ces chapitres
très puissants m’ont inspirées.
* Vous vous rappelez la dédicace
du livre : Antoine, à son ami Léon Werth. On peut donc dire qu’ils se sont
apprivoisés. Dans La lettre à un otage, qui devait être la dédicace d’un
livre de Léon, se trouve ce passage que je vous offre volontiers. Je précise
qu’Antoine vivait alors aux États-Unis alors que Léon se trouvait
en France occupée d’où le mot « otage » :
« Mon ami, j’ai besoin de toi comme d’un sommet où
l’on respire. J’ai besoin de m’accouder auprès de toi, une fois encore, sur les
bords de la Saône, à la table d’une petite auberge… nous trinquerons dans la
paix d’un sourire semblable au jour… J’ai besoin de toi pour mieux croire en
l’avènement de ce sourire. J’ai besoin de t’aider à vivre. »
Quelques questions proposées :
* Prenons-nous encore le temps de savourer la magie de nos
rencontres véritables ?
* Quelles rencontres faisons-nous sur les murs des réseaux
sociaux ?
* Comment comptons-nous nos amis sur ces mêmes réseaux
?
* Quelle sincérité peut-on développer dans le monde
virtuel ?
* Quels échanges privilégions-nous si nous n’achetons plus
que sur internet ? ...
Je dédie cet écrit à
mes Â’mis.
Je les remercie
d’être présents dans les moments de joie et aussi de peine,
de m’avoir permis
d’expérimenter avec plus de confiance !
Que la fête
continue !
Plus nous avançons avec
le Petit Prince et plus mon âme d’enfant s’éclaire.
Merci !
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