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lundi 2 janvier 2023

Le jardin fleuri de roses, le secret du renard

 

Sur la Terre : le jardin fleuri de roses et le Renard ! chapitres XX et XXI

Le Petit Prince arrive devant un jardin fleuri de roses. La déception est terrible pour lui qui croyait détenir la seule rose de son espèce. Désillusion de penser que loin de posséder un trésor, il ne possède qu’une rose ordinaire et n’est donc pas « un bien grand prince ».

 



Cela m’amène à mon mot-bonheur : « croire »  et à la grande discussion, cette année, avec notre petite-fille qui ne croit plus au Père Noël et le regrette ! Nous lui avons d’ailleurs proposé de regarder ensemble le film « Pôle Express » qui est une bonne approche de ces émotions-là.

(Voici le lien : https://youtu.be/4CF7yqElfD4 )

Garder son âme d’enfant, c’est d’une certaine façon, faire vivre la magie du Père Noël, quel que soit notre âge, continuer de croire à ses valeurs d’amour, de partage !

 

C’est pour cela qu’Antoine de Saint-Exupéry nous offre alors le personnage le plus important de son conte : le Renard. Ici, complètement à contre-courant de sa réputation de rusé, fourbe que vous retrouvez dans les Fables de Jean de la Fontaine.

Ce Renard est un Sage. Il va aider notre jeune Ami à sortir de sa tristesse, de l’impression d’avoir été trompé par sa fleur. Le Secret du Renard et la magnifique leçon d’Amour sont bien connus, souvent utilisés. Je me demande si nous en mesurons la richesse :

« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »

Si vous faites le choix, comme plusieurs d’entre vous me l’ont dit, de vous offrir ce livre, ne ratez pas la leçon d’apprivoisement, c’est une pure merveille. La besoin et la responsabilité de ce que nous apprivoisons, tout est présent, tout est aussi cadeau !

Créer des liens ne s’improvise pas !

L’Autre est Unique, il chasse la monotonie, l’ennui, il laisse partout des signes de sa présence, il nous apprend la patience, le silence, les rituels pour s’habiller le cœur.

Apprivoiser l’autre, ce n’est pas le mettre en cage, c’est aussi accepter l’idée de la séparation et l’inévitable chagrin qui en découlera.

« Ce n’était qu’un renard semblable à mille autres. Mais j’en ai fait mon ami et il est maintenant unique au monde. »

« C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante… Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. »


 


Je souhaite vous partager quelques idées que ces chapitres très puissants m’ont inspirées.

* Vous vous rappelez la dédicace du livre : Antoine, à son ami Léon Werth. On peut donc dire qu’ils se sont apprivoisés. Dans La lettre à un otage, qui devait être la dédicace d’un livre de Léon, se trouve ce passage que je vous offre volontiers. Je précise qu’Antoine vivait alors aux États-Unis alors que Léon se trouvait en France occupée d’où le mot « otage » :

« Mon ami, j’ai besoin de toi comme d’un sommet où l’on respire. J’ai besoin de m’accouder auprès de toi, une fois encore, sur les bords de la Saône, à la table d’une petite auberge… nous trinquerons dans la paix d’un sourire semblable au jour… J’ai besoin de toi pour mieux croire en l’avènement de ce sourire. J’ai besoin de t’aider à vivre. »

Quelques questions proposées :

* Prenons-nous encore le temps de savourer la magie de nos rencontres véritables ?

* Quelles rencontres faisons-nous sur les murs des réseaux sociaux ?

* Comment comptons-nous nos amis sur ces mêmes réseaux ?

* Quelle sincérité peut-on développer dans le monde virtuel ?

* Quels échanges privilégions-nous si nous n’achetons plus que sur internet ? ...

 

Je dédie cet écrit à mes Â’mis.

Je les remercie d’être présents dans les moments de joie et aussi de peine,

de m’avoir permis d’expérimenter avec plus de confiance !

Que la fête continue !

Plus nous avançons avec le Petit Prince et plus mon âme d’enfant s’éclaire.

Merci !


 




 

 

 

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