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samedi 28 juin 2025

Le Paradis n'est pas un lieu. Il est un état d'esprit.

 

Arrachons nos baobabs petits !



 

Ce titre du dernier article de Pauline Wald trouve un écho profond en moi.

De retour d’une belle échappée, nous avons apprécié les lieux visités et surtout l’état d’esprit de nos partenaires de virée et des rencontres vraiment agréables qui nous ont donné une bien belle énergie. Nous avons rechargé nos batteries un peu vidées par un quotidien difficile.

 

Je laisse Pauline vous livrer son état d’esprit, espérant que le vôtre est au beau fixe !

 

Frâme d’enfant

 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Quelques jours après mon arrivée sur une île paradisiaque de Thaïlande, alors que tout semblait parfait, j'ai eu un accident de vélo.

La route était sinueuse et sableuse. Je roule un peu trop vite. J'étais fatiguée par le décalage horaire et stressée à l'idée d'arriver en retard à mon RDV. J'avais l'impression d'être à côté de moi-même, comme si une partie de moi n'était pas encore arrivée ici. J'ai cherché à saisir mon téléphone pour vérifier l'itinéraire. Ce simple geste m'a fait perdre l'équilibre. En une fraction de seconde, ma tête a heurté le béton, une douleur fulgurante irradiante de mes lèvres et de mes dents. Quand je réalise que j'ai perdu des morceaux de dents. Je panique.
Une Israélienne, qui parle bien anglais, me demande si ça va. Des Thaïlandais qui m'ont vue tomber me prennent dans leur voiture et m'amènent à l'hôpital, accompagnés par cette femme.
Moi qui ai une phobie des hôpitaux et des aiguilles, je me retrouve allongée sur un lit d'hôpital, pour recevoir des points de suture. Je préfère ne pas évoquer les détails… Couchée sur ce lit, tremblante, pendant qu'on me recoud la lèvre, je sens que résister ne ferait qu'ajouter à la douleur. Il ne reste plus qu'à me rendre totalement à l'instant.


Les jours suivants, incapable de manger de la nourriture solide, je mets une heure à ingurgiter mes soupes. Au cœur de la détresse, je tombe sur ces mots de Bert Hellinger, qui résonnent profondément :
« La vie détruit tout ce qui est superflu jusqu'à ce qu'il ne reste que l'essentielLa vie ne te donne pas ce que tu veux, mais ce dont tu as besoin pour évoluer. La vie te réveille, te taille, te casse, te déçoit... mais crois-moi, c'est pour que ton meilleur moi se manifeste... Jusqu'à ce que seul l'amour reste en toi".


Ces mots me recentrent. Ils m'aident à moins râler et à orienter mon énergie vers l'acceptation, puis vers la gratitude. Gratitude que cet accident n'ait pas été plus grave. Gratitude pour tout ce qu'il me reste de si précieux.


J'ai l'intuition que je me suis cassé les dents parce que je n'ai pas su ralentir. La vie m'enseigne à développer plus de présence, plus de conscience dans chaque geste. J'ai souvent eu la sensation que la Vie me touchait, comme un parent qui veut que son enfant grandisse. Cette vie est une grande école. Il ne s'agit pas de tout comprendre sur le moment, mais d'écouter les messages pour passer au prochain niveau. 

Les moments les plus désagréables de ma vie ont souvent été les plus féconds. C'est le grand inconfort de mes années passées en entreprise qui m'a donné la force de créer une vie sur mesure, où je suis mon propre patron. C'est la souffrance de mes troubles intestinaux qui m'a poussé à chercher activement comment en guérir. 

Ce n'est pas l'épreuve qui rend plus forte, mais le fait de développer de nouvelles ressources pour la traverser.


Peut-être que certaines personnes sont plus éprouvées que d'autres, mais une chose est sûre : personne n'est épargné.

Le plus difficile pour moi est de faire confiance, de comprendre que chaque événement a un sens dans l'orchestre de ma vie, et de ne pas me culpabiliser de vivre cela. Faire confiance que chaque fois que « je me plante, je pousse », et que se planter est souvent nécessaire pour grandir.

 

 Je retrouve peu à peu le sourire, même mes dents n'ont pas encore été refaites ;-)

 

Pauline Wald

son logo me rappelle celui de notre Jardinière préférée :

le lien vers son site ! Ici.


 

Quelle aventure, Pauline ! Merci de nous la partager, nous permettant de réfléchir à notre état d’esprit et à le changer d’orientation lorsqu’il se fourvoie.

Ton sourire garde tout son charme, merci de nous l’offrir.



Nos âmes d’enfants

1 commentaire:

  1. Garder confiance et sourire alors ! Difficile, pas impossible 😀

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