J'avais déjà proposé au mois de décembre une vision personnelle de cette relation intense de notre petit héros avec sa fleur.
Vous pouvez la retrouver ici : Le Petit Prince et sa rose
À la suite de nos réflexions communes sur la tolérance, j'éprouve le besoin de revenir sur ce sujet important.
Sur la Terre, le Petit Prince et sa rose, chapitre
VIII
Si cette rose unique et capricieuse n’avait pas réussi à
pousser sur l’astéroïde B612, nous n’aurions jamais connu le Petit Prince qui
serait resté près de sa belle fleur.
Oui mais voilà que cette dernière s’avère vantarde,
menteuse, vaniteuse, bien compliquée, exigeante et de mauvaise foi.
« Ainsi le petit prince, malgré la bonne volonté de son
amour, avait vite douté d’elle. Il avait pris au sérieux des mots sans
importance, et était devenu très malheureux.
J’aurais dû ne pas l’écouter, me confia-t-il un jour, il ne
faut jamais écouter les fleurs. Il faut les regarder et les respirer…
Je n’ai alors rien su comprendre ! J’aurais dû la juger
sur les actes et non sur les mots. Elle m’embaumait et m’éclairait. Je n’aurais
jamais dû m’enfuir ! J’aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres
ruses. Les fleurs sont si contradictoires ! Mais j’étais trop jeune pour
savoir l’aimer. »
Bien des Lecteurs ont fait le
parallèle avec les relations de St Ex avec sa femme Consuelo.
Nous pouvons facilement nous éloigner d’Êtres
chers et finir par le regretter et souhaiter revenir près d’eux.
C’est ce que fera finalement notre Enfant en utilisant
l’aide du Serpent.
Tolérance, acceptation de l’autre tel qu’il est ?
Compréhension ?
Jusqu’à quel point peut-on faire preuve de tolérance ?
Devient-on plus tolérant avec l’âge ?
Etes-vous d’accord sur le fait que les mots ne sont pas
toujours le reflet de la personne ?
Ce questionnement vous intéresse, vos idées nous intéressent
alors rendez-vous sur Cause’rie, notre Café des Amis est ouvert !
Frâme d’enfant
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