Quand l’actualité vous prend à la gorge…
Il y a des moments où le flot incessant d’images, d’informations et de nouvelles aussi tristes les unes que les autres, assaille nos esprits déjà saturés de désolation. Au plus profond de notre être, naît alors le besoin de s’évader de ce monde, de rompre les liens avec sa mélodie funèbre, de cesser toute forme de communication avec lui.
Nous sommes des êtres humains, ni pires ni meilleurs que les autres, mais d’une vulnérabilité déconcertante. La rage qui brûle en nous, résultat d’un mélange de tristesse et de colère, cherche désespérément à s’exprimer, à offrir une voie de sortie à notre corps pour surmonter l’amertume qui ronge notre esprit meurtri.
Au fond, nous nous retrouvons seuls, portant notre tristesse et notre désarroi comme un fardeau. Et l’épuisement face à cette symphonie de malheurs devient écrasant.
C’est à ce moment précis que nous avons besoin de trouver un refuge, une « chambre à soi », un endroit où nous pouvons nous retirer pour nous ressourcer, nous reposer et redécouvrir un sens à notre existence. Un lieu où nous pouvons réapprendre à croire en des lendemains plus radieux.
Personnellement, je choisis de fermer les rideaux et de me plonger dans la lecture. Je lis pour ne pas sombrer. Je dévore les mots avec la même avidité qu’un condamné à mort attendant son dernier repas. Je me nourris de livres comme si ma vie en dépendait.
Mes auteurs préférés deviennent mes amis, mes complices dans cette évasion littéraire. Ils m’offrent l’asile, m’accueillent à bras ouverts, me serrent entre leurs lignes et me bercent de leurs chants homériques. Ils me transportent vers d’autres mondes, m’inondent d’illuminations poétiques et m’ouvrent des horizons inexplorés. Ils comprennent mes peines, mes tourments, car ce sont des compagnons d’infortune.
Sans eux, je craindrai de sombrer dans la folie, submergé par la rage et la tristesse qui émanent de ce monde. Parfois, il est tout simplement trop laid pour que je puisse continuer à lui faire face. J’ai besoin de l’oublier pour mieux le retrouver.
La lecture est mon moyen de survie, ma bouée de sauvetage au milieu de ce tumulte incessant. C’est ma manière de trouver la paix et de préserver ma santé mentale. Alors, peu importent les tourments du monde, je continuerai à lire, à me perdre dans les mots et à chercher refuge dans la littérature. C’est ma bouffée d’air frais, mon évasion et ma façon de préserver mon équilibre dans un monde chaotique.
Lectures, musiques et longues promenades...mes remèdes à la morosité. 💓
RépondreSupprimerJe confirme ! 😍
SupprimerParfois. Je me demande si les relations internationales sont plus dégradées qu’auparavant. Des crises nous en avons traversées depuis la seconde guerre mondiale : la guerre en yougoslavie, le Rwanda, les attentats sur notre sol… Nos politiques faillissent-ils à redonner espoir d’un monde meilleur ? Nos médias ne sont-ils pas les amplificateurs des drames de notre monde ? Serions-nous avec l’âge plus sensibles ? J’adopte les mêmes stratégies que vous pour me protéger et cultiver ma paix intérieure 🕊️des accolades et des rayons chaleureux à tous 🤝🫶🏼😘
RépondreSupprimerLes relations humaines ont effectivement toujours été problématiques, les guerres ont toujours existé et c'est bien le défi qui nous est lancé : apprendre à vivre ensemble, à partager les ressources pour que chacun vive décemment, à accepter nos différences éducatives et culturelles du moment que l'amour et le respect restent nos priorités. Visiblement c'est encore difficile pour chacun de nous ! Cultiver la paix intérieure me semble également indispensable pour rayonner et offrir aux autres le meilleur de nous-même, c'est déjà un très beau challenge ! Merci pour ce commentaire très intéressant. Bon week-end ! 😍🥰
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