Coucou à vous, les coloRieurs et ColoRieuses,🌈
Un nouveau mandala est né. Il s’appelle "Accomplissement".
Coucou à vous, les coloRieurs et ColoRieuses,🌈
Un nouveau mandala est né. Il s’appelle "Accomplissement".
Il était une fois un vingt-quatre mai, je devenais mère pour la première fois. Cette fête des mères, je l'ai célébrée, seule avec ma petite fille puisqu'il était trop tôt pour me joindre au repas familial prévu. Je me souviens que la maternité nous avait offert une magnifique rose rouge pour cette belle occasion. Le plus vite possible, le nouveau papa et toute la famille nous ont rejointes.
Je remercie mon aînée et les trois enfants qui l'ont suivie parce que devenir mère (ou père, je n'oublie pas mon cher Peter Pan), c'est tout simplement magique. Grâce à l'aîné.e de nos familles, nous commençons l'apprentissage de la parentalité qui ne s'éteint qu'avec nous.
Parents, mère ou père pour la vie !
Demain, vous fêterez vos mamans, vos mamies. Si vous êtes un peu originaux, comme nous, vous inventerez entre fête des mères et fête des pères une occasion unique de fêter les parents. Ceci restant plus facile lorsque les relations n'ont pas souffert et que vous êtes encore entourés. C'est un privilège d'être parents, ayons une pensée d'amour pour ceux qui sont seuls ou touchés par un drame.
Une amie me demandait quelle était la qualité requise pour un parent. Je ne sais pas pourquoi je lui ai répondu sans réfléchir "la curiosité". En réfléchissant à cette réponse spontanée alors que tant d'autres qualités sont venues se bousculer ensuite, je pense que c'est parce que chacun de mes enfants m'a éveillée, a changé un mode de fonctionnement parfois transmis. En reproduisant ce que nous avons reçu, nous risquons de passer à côté du caractère personnel de chacun d'entre eux. Si vous êtes curieuse, vous acceptez de vous adapter aux talents de chacun, vous écoutez, vous essayez, vous corrigez... vous restez dans le mouvement de la vie.
Que de changements nous voyons s'établir entre le premier et le dernier de nos enfants ! Nous prenons peu à peu confiance et nous laissons guider par notre coeur. La famille se compose, parfois se décompose pour se recomposer. Si le coeur est au rendez-vous, les enfants grandiront sereinement.
Joyeuse fête à tous les parents !
Bon anniversaire, ma chérie !
Nos Âmes d'enfants
Si la parentalité est une grande étape dans notre vie, c'est parce qu'elle fait partie de notre créativité.
Créer, c'est donner la vie. Quel que soit le domaine, une naissance voit le jour. Histoire, Géographie, Arts ou Sciences tout est à écrire. Nos connaissances sont sans cesse actualisées et apprendre ne finit jamais. Je suis d'ailleurs persuadée que la mort n'est qu'un passage, un sas vers l'Inconnu.
Je viens de lire un article où des Lecteurs questionnent Sylvain Tesson. Un bel exemple de ténacité dans la vie, d'esprit libre, c'est un aventurier infatigable ! "Toute conquête tue le rêve, alors il faut réinventer..." Son dernier livre s'intitule Les Piliers de la mer et le clin d'oeil avec notre article de la semaine dernière illustre parfaitement la fascination de ce mot solide.
Nos Cousins l'ont expérimenté sur l'Île de Pâques. Regardez attentivement ! Merci pour ce partage.💝
Se réinventer grâce à notre formidable don d'émerveillement.
Savoir regarder sous différents angles,
explorer géographiquement puis
prendre le temps de ressentir, de partager, d'entrer en communication avec la Nature et ses créations.
Sentir combien nous sommes en lien avec notre environnement
pour peu que nous prenions le temps de le voir vraiment.
Sylvain appelle cela "le pas de côté", celui qui repousse la mélancolie. Il voit ensuite une manière de considérer le monde, reformulée. C'est ainsi que naissent ses livres. Son ami Daniel décrit une action qui le rend artisan, constructeur de sa destinée, inventeur. Il aime prendre des risques, oser se tromper, se blesser voire mourir parce que "c'est en tombant qu'on apprend."
Se réinventer peut s'avérer compliqué. La plupart d'entre nous préfèrent la sécurité et ont du mal avec les changements. Un aventurier au contraire ne pourra rester longtemps au même endroit. Tout son corps appelle le mouvement, ses pensées vagabondent sans cesse le menant vers un nouveau voyage. Il vit "une échappée permanente". Pour certains, le temps d'écriture permet de revivre les découvertes et d' en faire don.
Chaque jour, renaître et se réinventer :
"Incertitude, ô mes délices, vous et moi nous nous en allons, comme s'en vont les écrevisses, à reculons, à reculons." Guillaume Apollinaire (transmis par Sylvain)
Je ne peux résister à mon grand Inspirateur.
Le trésor est en toi, ne l'oublie pas !
Merci Antoine !
Nos âmes d'enfants
Je pars en voyage et je veux voyager léger.
Je ne veux pas être de ceux qui partent avec une montagne de bagages.
Je ne prends qu’une jolie petite valise.
Et tout ce qui ne rentre pas dedans, je le laisse derrière moi.
Ce serait trop lourd à porter.
Et de plus en plus lourd au fur et à mesure que le temps passe.
Je pars en voyage et je veux voyager léger.
Je vais remplir ma jolie valise avec mes plus belles valeurs, mes plus beaux projets et mes plus belles relations.
Vous l’avez deviné, non, je ne change pas de pays.
Je change de moi(s).
Et vous, ça vous dit de voyager léger ?
Joyeuse journée à vous,
Anja
J'aime vous partager chaque semaine une nouvelle pépite et pourtant en ce jour de fête des mères, je me permets une petite variante puisque je vous ramène quelques semaines en arrière afin de célébrer une renaissance. Ici
Nous restons ainsi dans la même dynamique ! 😍
La valeur mise en avant me paraît absolument d'actualité ! Merci Béchir !
Frâme d'enfant
Bonjour chères Âmes d'enfants ! C'est samedi, notre jour ! Celui des nouvelles publications et l'occasion pour vous de partager vos ressentis et vos informations utiles.
Je vous rappelle d'utiliser les archives du blog, à droite pour découvrir les articles récents. 👉 Il vous suffit de cliquer sur le joli mois de mai.
Merci pour vos commentaires et vos envois divers qui viennent s'ajouter aux nôtres. Une communauté, une f'âmille est indispensable pour trouver l'élan d'avancer dans la confiance.
Voici tout d'abord la fleur qui m'a séduite cette semaine, je vous l'offre, prenez en soin ! 💝
Merci à mon expéditrice. 💞
Cette émission m'enchante en m'offrant une parenthèse agréable émouvante. Il s'agissait cette fois-ci de choisir le meilleur de plusieurs rencontres.
Chaque artiste me touche et parfois quelques larmes coulent sur mes joues. Je me laisse attendrir. Comme c'est bon !
Michel Fugain, c'est mon adolescence, les chansons dans la voiture qui nous emmène en vacances et que nous reprenons tous les quatre à tue-tête. C'est la fête ! Le voilà qui pleure et raconte pudiquement la mort de sa fille Laurette. La douleur, les rancoeurs peuvent alors séparer les familles et obscurcir la beauté de la vie.
Je ne sais pas si vous avez déjà regardé cette émission, j'aimerais beaucoup vos retours.
Dimanche et campagne, deux mots qui apportent déjà un réconfort. Frédéric Lopez a gardé cette force d'humanité qui touche notre sensibilité. Simplicité et profondeur, authenticité.
Si vous êtes mélancolique, n'hésitez pas à cliquer sur ce lien.
Se nourrir de beau, d'agréable recharge nos batteries.
Âme d'enfant
J’ai longtemps médité sur cette
phrase, souvent attribuée à Ernest Hemingway. La première partie de la citation
semble impitoyable : « La vie brise tout le monde ». Aucune
exception, aucune échappatoire. Qu’importe notre richesse, notre intelligence
ou notre prudence, nous connaîtrons tous des moments de profonde souffrance.
Pertes déchirantes, échecs cuisants, trahisons, maladies, déceptions…
L’existence humaine est parsemée de ces fêlures qui, parfois, deviennent
fractures. C’est une vérité que l’on préférerait ignorer, mais que chaque
génération redécouvre inévitablement.
Pourtant, l’observation quotidienne
nous révèle que face à des épreuves similaires, les réactions divergent
radicalement. Certains se laissent submerger, s’enfoncent dans l’amertume ou le
désespoir. D’autres, au contraire, parviennent à transformer ces expériences
douloureuses en sources insoupçonnées de force. C’est précisément ce que
souligne la seconde partie de la citation : « quelques-uns deviennent plus
forts aux endroits où ils ont été brisés ».
Cette métaphore évoque
remarquablement le kintsugi, cet art japonais qui répare les céramiques brisées
en soulignant les fractures avec de l’or. La pièce restaurée ne dissimule pas
ses blessures – elle les célèbre, les transforme en lignes de force et de
beauté. De même, ceux qui parviennent à transcender leurs souffrances ne
reviennent pas simplement à leur état antérieur. Ils émergent transformés, avec
une compréhension plus profonde d’eux-mêmes et une capacité accrue à faire face
aux tempêtes de l’existence.
L’histoire nous offre
d’innombrables exemples de cette alchimie intérieure. Victor Frankl,
psychothérapeute autrichien ayant survécu aux camps de concentration, a
développé une approche thérapeutique entière – la logothérapie – à partir de
son expérience traumatique. Frida Kahlo a transformé sa souffrance physique
chronique en une œuvre artistique bouleversante. Nelson Mandela a
forgé sa vision de la réconciliation dans le creuset de ses longues années
d’emprisonnement.
Mais cette résilience n’est pas
l’apanage des figures historiques. Elle se manifeste quotidiennement chez des
personnes ordinaires confrontées à l’adversité. Cette mère qui, après avoir
perdu un enfant, crée une association d’aide aux familles endeuillées. Ce
survivant d’accident qui réoriente complètement sa vie, découvrant une
profondeur d’existence qu’il n’aurait jamais soupçonnée auparavant. Cette
personne qui, après une dépression sévère, développe une sensibilité
particulière aux souffrances d’autrui.
Que se passe-t-il donc dans ces
trajectoires remarquables ? Les psychologues identifient plusieurs mécanismes.
D’abord, les épreuves nous confrontent à nos limites, faisant voler en éclats
nos illusions de contrôle et de permanence. Cette confrontation douloureuse
peut paradoxalement nous libérer de peurs qui nous paralysaient. « Quand
on a touché le fond, on ne craint plus de tomber », dit la sagesse
populaire.
Ensuite, surmonter une épreuve
majeure renforce notre confiance en nos ressources intérieures. Chaque
difficulté traversée devient une preuve tangible de notre capacité à endurer, à
nous adapter, à persévérer. Cette confiance, née dans la douleur, nous accompagne
ensuite face à de nouveaux défis.
Les crises nous forcent également à
réévaluer nos priorités. Ce qui semblait crucial avant – succès professionnel,
apparences sociales, possessions matérielles – peut soudain paraître dérisoire
face à l’essentiel : l’amour, les relations authentiques, la présence à
l’instant, le sens que nous donnons à notre existence.
Cependant, il serait malhonnête de
prétendre que toute souffrance mène nécessairement à une transformation
positive. La citation le reconnaît d’ailleurs : seulement
« quelques-uns » développent cette nouvelle force. Certaines
blessures sont si profondes qu’elles semblent impossibles à intégrer. Certains
contextes offrent si peu de soutien que la reconstruction paraît inaccessible.
La résilience n’est pas une simple question de volonté individuelle – elle
dépend aussi profondément des ressources disponibles et de l’environnement
social.
Peut-on alors cultiver cette
capacité à se renforcer à travers les épreuves ? Les recherches contemporaines
suggèrent plusieurs pistes. La plus fondamentale réside sans doute dans les
liens humains. Être véritablement écouté et soutenu dans sa souffrance
constitue le terreau le plus fertile pour la résilience. Viennent ensuite la
recherche de sens – cette capacité à intégrer même les expériences les plus
douloureuses dans un récit cohérent – et la pratique de la pleine conscience,
qui nous permet d’accueillir nos émotions difficiles sans nous laisser
submerger.
Il y a quelque chose de
profondément réconfortant dans cette idée que nos blessures puissent devenir
nos forces. Non pas que la souffrance soit souhaitable ou nécessaire – ce
serait là une vision perverse. Mais savoir que même dans nos moments les plus sombres
se cache le potentiel d’une nouvelle lumière nous donne le courage d’affronter
l’inévitable fragilité de notre condition.
Car n’est-ce pas là le paradoxe
ultime de l’existence ? Nous sommes à la fois infiniment vulnérables et
remarquablement résilients. Nous pouvons être brisés, et pourtant, ce sont
parfois ces fêlures mêmes qui laissent entrer la lumière et nous révèlent des
aspects de nous-mêmes que nous n’aurions jamais découverts autrement. Non pas
que nous devrions rechercher la souffrance, mais lorsqu’elle survient – et elle
surviendra – nous pouvons espérer la traverser non pas seulement en survivants,
mais en êtres transformés, portant nos cicatrices non comme des stigmates, mais
comme les témoignages dorés d’un chemin parcouru avec courage.
La vie nous brisera tous, d’une
façon ou d’une autre. Mais peut-être est-ce dans ces fissures mêmes que se
révélera notre véritable force – celle qui ne vient pas de l’absence de
blessures, mais de la façon dont nous les avons traversées et intégrées à notre
histoire.
Je vous propose de télécharger
: L’adieu aux
armes d’Ernest Hemingway (en version ePUB)
Béchir Houman, Pépites
Pour les personnes qui aiment la facilité, voici un lien vers un résumé détaillé, bien en lien avec l'article précédent.
Petite pépite bonus : le poème préféré de Nelson Mandela
Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme
Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,
Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,
En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,
Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin
je suis le capitaine de mon âme
Invictus signifie invincible. Ce poème a été écrit par William Ernest Henley suite à
l’amputation de son pied. Il symbolise la résistance, la résilience face à
l’adversité.
Chacune de ses lignes montre ce qu’il y a de meilleur dans l’homme confronté à ce qu’il y a de pire dans l’accomplissement de sa destinée.
Béchir Houman
Pour les chercheurs d'or, voici la pépite précédente ici.
Quelques nouvelles de notre jardinière préférée qui laisse son ordinateur au repos pour s'occuper de ses arbres, de ses fleurs, de son nouveau domaine à agrémenter. La créativité et même le partage de graines sont bien d'actualité. Les récoltes seront certainement à la hauteur !
Nos mains s'enracinent dans notre coeur,
elles peuvent transmettre l'amour,
qui réside à l'intérieur de chacun de nous,
à chaque être vivant sur terre,
pour qu'il puisse déployer ses ailes
et vivre librement.
Bien à vous,
Anja
Nous nous languissons de faire, prochainement, le tour de son jardin merveilleux.
Nos Âmes d'enfants
Un petit rappel pour ce mois de mai, l'Unisrev'delise nous propose de réfléchir à la gentillesse.
Je remercie tous ceux qui ont déjà envoyé leur mandal'âme et donné leur définition personnelle.
De la gentillesse, j'en ai ressenti pendant l'émission Un dimanche à la campagne. Vous pouvez partager tout ce qui vous émeut et nourrit cette belle qualité d'âme. Comme le dit l'un des Invités : "C'est une façon de supporter le monde."
Laisser parler votre 💓et participer à notre réflexion commune.
Nos âmes d'enfants