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dimanche 3 août 2025

Graines de folie

 Bonjour à tous !

Quelques partages choisis parmi vos envois, un grand MERCI à chaque Âme d'enfant ! 

Nous commençons en chanson pour nous mettre en joie, avec Louis Chédid : Ainsi-soit-il ! 




La force de l'extraordinaire tout autour de nous...


Je vous l'avais bien dit que nous étions des Imparfaits Extraordinaires ! 😍



Merci Marie-Françoise pour ce dessin qui me plonge dans Le Petit Prince, apprivoise-moi !


Un petit po'aime choisi :






Pour se dire Au Revoir, un petit bonhomme trouvé au bord du chemin 💓



Bonne semaine prochaine à chaque Un.

😍

Frâme d'enfant

vendredi 1 août 2025

Voir la beauté

 Frédéric Midal est un philosophe agréable qui propose des rencontres souvent intéressantes.

Il reçoit ici Laurence Devillairs qui nous aide à voir la beauté autour de nous, en toute simplicité.

J'ai vraiment apprécié ce nouveau dialogue. Voici le lien La splendeur du monde ! 






mardi 29 juillet 2025

Se réparer avec les mots

 Bonsoir à tous ! 

Un nouveau témoignage vient renforcer mon besoin d'écriture.

Voici un lien vers une émission formidable sur France Inter "Se réparer avec les mots",

je pense beaucoup au livre merveilleux de Valérie lorsque j'entends le témoignage de Patricia. 

Merci Maria ! 😍


Bonne écoute à ceux qui le sentiront ! 

Frâme d'enfant

dimanche 27 juillet 2025

Richesse de vos partages

 Comment résister à l'ouverture de l'ordinateur pour vous partager des articles d'une grande qualité ?

Impossible pour moi ! 

Merci Frédéric Midal pour ce très bel entretien avec Hadrien France-Lanord. Vous m'avez enchantée, l'un et l'autre. 

Nous avons tellement besoin de beauté ! 

Voici le lien pour entrer dans le monde de Cézanne, grâce à nos Guides : 





Merci Béchir pour votre dernière pépite qui me fait vibrer. Je vous rejoins tellement sur votre vision de l'écriture.

"Je ne tourne pas les pages, je les écris


Certaines personnes tournent les pages. Moi, je les écris. Chaque souvenir est une ligne. Chaque absence, un paragraphe. Chaque instant heureux, un point d’exclamation. Je n’oublie pas — j’archive, je grave, je continue.

La mémoire, un acte de résistance

Oublier, c’est parfois une forme de survie. Mais se souvenir, c’est résister : à l’usure du temps, à l’indifférence, à la disparition. Se souvenir, c’est dire : « Ce que j’ai vécu compte. Ce que j’ai perdu avait de la valeur. » Nos souvenirs sont des preuves. Ils nous ancrent. Ils nous protègent de l’oubli, de l’effacement, de l’anonymat.

Les moments heureux ne meurent pas

On croit que le bonheur est fragile. Mais il est têtu. Il s’accroche. Il revient, souvent sans prévenir. Un rire, une lumière, une chanson. Et soudain, on y est de nouveau : dans ce jardin, dans cette voiture, dans ce regard. Les moments heureux ne disparaissent pas. Ils dorment en nous. Et parfois, ils nous sauvent.

Le temps ne passe pas, il transforme

Le temps ne file pas, il sculpte. Il érode, il polit, il déforme. On change sans s’en rendre compte. Ce n’est pas l’oubli qui gagne, c’est la transformation. Les gens changent. Les lieux changent. Mais ce qu’on écrit reste. C’est pour ça que j’écris. Pour garder une trace avant que tout devienne méconnaissable.

Les gens, ces paysages mouvants

Les gens changent, imperceptiblement ou brusquement. On croit les connaître par cœur, et pourtant, ils nous surprennent. Leurs pensées dérivent, leurs sentiments évoluent, leurs chemins bifurquent. Ils sont des paysages mouvants sous le ciel de nos existences, façonnés par les saisons de la vie. Écrire sur eux, c’est fixer un instant de vérité, capturer leur essence avant qu’elle ne s’échappe. C’est accepter que l’autre se transforme tout en gardant vivante la mémoire de ce qu’il fut, jadis.

Les blessures que l’on garde sous la peau

Il y a des souvenirs qu’on aimerait arracher. Des jours qu’on voudrait effacer. Mais on ne guérit pas en oubliant. On guérit en regardant en face. En mettant des mots. En reprenant le pouvoir. Les blessures font partie du chemin. Je les écris aussi. Parce qu’elles disent ma force autant que ma douleur.

Les absents vivent dans nos mots

Il y a ceux qui sont partis. Trop tôt, trop brutalement. On ne les revoit plus, mais on les retrouve partout. Dans une expression, dans une manière de marcher, dans une habitude qui reste. Les écrire, c’est les faire vivre encore un peu. C’est dire : « Tu n’es plus là, mais tu fais encore partie de mon histoire. »

Je ne ferme pas le livre, je continue l’histoire

Vivre, ce n’est pas tirer un trait. Ce n’est pas tourner la page d’un coup sec. Vivre, c’est écrire la suite. Avec ce qu’on a aimé, ce qu’on a perdu, ce qu’on a appris. C’est avancer avec les poches pleines de souvenirs, le cœur marqué, mais encore battant.

Je n’efface pas. Je n’oublie pas. J’écris. Parce que tout ce qui m’a marqué mérite d’exister pour toujours, quelque part — même si ce n’est que dans une phrase.

Béchir Houman, Pépites








vendredi 25 juillet 2025

Équilibre, vous avez dit équilibre 🙂 !

 Équilibre





Je marche sur le fil d’or de l’équilibre,

là où chaque pas devient apprentissage,

là où chaque souffle m’invite à écouter.


J’apprends à nourrir et à me laisser nourrir,

à donner sans me perdre

et à recevoir sans me fermer.


J’apprends à prendre ma place

avec justesse et douceur,

et à laisser la place

pour que d’autres puissent s’épanouir.


J’apprends à rayonner,

non pour briller plus fort que quiconque,

mais pour éclairer avec humilité

ce qui vit autour de moi.


Je pose l’équilibre dans ma verticalité :

entre le ciel et la terre, entre mes racines et mes élans.

J’ose l’équilibre dans mon horizontalité :

dans mes liens, mes partages, mes cercles de vie.


L’équilibre est un chemin d’apprentissage pour moi.

Chaque jour, je l’explore, je le questionne,

et je découvre qu’il est mouvement, respiration,

un chemin entre moi, les autres et le monde.

ÉlisenRèV'

L'UnisRèv' d'Élise

mardi 22 juillet 2025

Oasis de paix

 L'Art de se sentir en paix surtout lorsque nous sommes chahutés par des "vents" contraires.

Merci pour cette pensée du jour que je partage avec joie.

Frâme



dimanche 20 juillet 2025

Lecture et empathie

 Je pose un livre très fort qui m'a vraiment touchée. Je ne sais pas vraiment pourquoi je l'ai choisi sur l'étagère et je me demande si ce n'est pas au contraire lui qui l'a décidé.

Pourtant en ce moment je suis plutôt attirée par ce qui est plus léger, plus optimiste.

Et bien, j'ai trouvé à l'intérieur de ces pages de quoi garder la foi en l'humain.


L'horreur et les petites graines d'amour...


La lecture est mon violon d'Ingres, je ne saurai m'en passer.


Et voilà que Béchir propose, comme à son habitude, une réflexion vraiment profonde sur le lien entre la lecture et l'empathie.
Je vous laisse découvrir cette analyse.

Lire pour ressentir : quand les livres nous rendent emphatiques

Il est des voyages intérieurs qui transforment notre regard sur le monde. La lecture en est un.

À chaque page tournée, à chaque personnage rencontré, quelque chose en nous s’éveille, s’ouvre, s’adoucit. Lire, ce n’est pas seulement s’évader ou apprendre. C’est aussi – et peut-être surtout – apprendre à ressentir ce que vivent les autres, à comprendre leurs émotions, leurs doutes, leurs silences.  

Et si la lecture était l’un des plus puissants outils pour développer notre empathie ?Les romans : des simulateurs d’émotions humaines.

Lorsque nous lisons un roman, notre cerveau ne reste pas passif. Il s’active, s’illumine, comme s’il vivait réellement ce que vit le personnage. Nous entrons dans sa peau, nous pensons avec lui, nous souffrons avec lui. Cette immersion n’est pas anodine : elle entraîne notre esprit à reconnaître et à comprendre les émotions humaines, un peu comme un musicien répète ses gammes.

Des études en neurosciences ont montré que les lecteurs réguliers de fiction sont souvent plus empathiques. Leur cerveau s’exerce, sans qu’ils en aient conscience, à décoder les intentions, les non-dits, les états d’âme d’autrui. C’est comme si chaque roman était un miroir tendu vers l’autre – et vers nous-mêmes.

Lire, c’est apprendre à se mettre à la place de l’autre

La fiction littéraire, en particulier, joue un rôle précieux. Contrairement aux essais ou aux manuels, elle ne donne pas de réponses toutes faites. Elle nous confronte à des personnages ambigus, à des situations complexes, à des émotions contradictoires. Elle nous oblige à interpréter, ressentir, deviner.

C’est dans cette incertitude que naît l’empathie. Nous apprenons à ne pas juger trop vite, à envisager plusieurs points de vue, à comprendre ce que vit quelqu’un d’autre, même si sa réalité est très différente de la nôtre.

Trois raisons pour lesquelles la lecture nous rend plus humains

§  L’identification : en suivant un personnage, nous vivons ses émotions de l’intérieur. Son chagrin devient le nôtre, sa joie nous touche.  

§  Le changement de perspective : certains romans nous font passer d’un point de vue à un autre. Nous apprenons ainsi à voir le monde à travers des multiples regards.  

§  La réflexion personnelle : après avoir refermé un livre, il nous arrive souvent de repenser à ce que nous avons lu. Cette réflexion nourrit notre propre intelligence émotionnelle.

Comment cultiver cette empathie par la lecture ?

§  Choisir des romans riches en émotions humaines : ceux qui explorent les relations, les conflits intérieurs, les dilemmes moraux.  

§  Lire lentement, avec attention : prendre le temps de ressentir, de s’interroger, de s’émouvoir.  

§  Discuter de ses lectures : échanger avec d’autres lecteurs permet d’enrichir notre compréhension.  

§  Écrire sur ce que l’on lit : tenir un journal de lecture ou publier un billet de blog aide à formuler ce que l’on a ressenti.

Lire pour mieux aimer le monde

À tout âge, la lecture reste un merveilleux moyen de garder le cœur ouvert. Elle nous relie aux autres, même à ceux que nous ne rencontrerons jamais. Elle nous apprend à écouter, à comprendre, à pardonner parfois.  

Dans un monde souvent bruyant et pressé, prendre le temps de lire, c’est aussi prendre le temps d’aimer.

Alors, la prochaine fois que vous ouvrirez un roman, souvenez-vous : vous n’êtes pas seulement en train de lire une histoire. Vous êtes en train de devenir un peu plus humain.

Et vous, quel livre vous a appris à mieux comprendre les autres ?

N’hésitez pas à partager vos lectures et vos émotions en commentaire.

Béchir Houman, Pépites

Frâme : le livre qui m'enchante "Le Petit Prince" d'Antoine de Saint-Exupéry.



 



mardi 1 juillet 2025

Mission Accomplie !

 C'est Noon qui clôture la Saison 3 ! 

Un vrai plaisir de la voir s'emparer du dernier modèle, le colorier et le personnaliser.





"L'accomplissement, c'est la réussite de nos projets, une boussole en tête pour savoir où je vais, dans quelle direction. Le rapace est arrivé là où il voulait aller.

Je me sens contente d'arriver même si j'ai effectué quelques détours qui sont des étapes. J'atteins le sommet de ma montagne, je le franchis.

Certains accomplissements ont demandé plus d'efforts et de prendre confiance en moi. Je suis heureuse d'être arrivée là où j'en suis. Le stress est parti, je me recentre et retrouve les petits pas du quotidien.

Je suis légère !"


C'est avec un grand plaisir que nous avons cheminé ensemble et que nous vous retrouverons à la rentrée de septembre. Il est possible que de temps en temps, pendant cet été bien chaud, nous passions vous poster un petit article ou partager un lien intéressant. Vos commentaires seront lus et appréciés.

Merci pour votre présence à nos côtés, sur Âme d'enfant.

Merci à chaque Cocréateur !

Belles vacances, découvertes et rencontres magiques !

Nos âmes d'enfants


Petit Post-scriptum arrivé à l'instant, 💝


Merci aux BK.



samedi 28 juin 2025

Confiance ou crédulité ?

 J'ai reçu une invitation à tirer trois cartes. Sarah et Maria ont de jolis visages et je suis joueuse.

Je fais le tirage et reçois une "analyse de ma situation". Ces interlocutrices, je ne les connais pas.

Leurs propos soufflent le chaud et le froid, surfant à la fois sur le rêve, la peur et la curiosité.


Je commence à lire autrement, avec une certaine distance, je cherche derrière les mots les intentions.

Je vois bien que je suis hameçonnée. Je continue, je lis, je ne me reconnais pas dans ces propos.

Nos adresses mail circulent, nos données se piratent, c'est un vrai métier de vivre par le biais d'internet.

Madame Irma et sa boule de cristal, c'est de l'histoire ancienne. Voici les Pirates des temps modernes ! 



Premier piège : nous aimons savoir ce qui va nous arriver, nous avons besoin d'être prévenus. 

Deuxième piège : La crédulité se passe de vérifications, elle fonctionne avec une confiance aveugle. 

Troisième piège : aucune communication directe n'est possible et à mon message précis voire inquisiteur, aucune réponse.

Ma conclusion :

Je développe mon intuition pour sentir les pièges tendus.

Je reste sceptique, j'essaie d'entrer en relation.

Ai-je vraiment besoin de savoir ? "Tout vient à point à qui sait attendre !"

Mon engagement :

Rétablir l'intelligence humaine, lui laisser sa place et je ne suis pas seule à mettre en garde contre les IA ! Voici un lien intéressant ICI.


Frâme d'enfant 

Le Paradis n'est pas un lieu. Il est un état d'esprit.

 

Arrachons nos baobabs petits !



 

Ce titre du dernier article de Pauline Wald trouve un écho profond en moi.

De retour d’une belle échappée, nous avons apprécié les lieux visités et surtout l’état d’esprit de nos partenaires de virée et des rencontres vraiment agréables qui nous ont donné une bien belle énergie. Nous avons rechargé nos batteries un peu vidées par un quotidien difficile.

 

Je laisse Pauline vous livrer son état d’esprit, espérant que le vôtre est au beau fixe !

 

Frâme d’enfant

 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Quelques jours après mon arrivée sur une île paradisiaque de Thaïlande, alors que tout semblait parfait, j'ai eu un accident de vélo.

La route était sinueuse et sableuse. Je roule un peu trop vite. J'étais fatiguée par le décalage horaire et stressée à l'idée d'arriver en retard à mon RDV. J'avais l'impression d'être à côté de moi-même, comme si une partie de moi n'était pas encore arrivée ici. J'ai cherché à saisir mon téléphone pour vérifier l'itinéraire. Ce simple geste m'a fait perdre l'équilibre. En une fraction de seconde, ma tête a heurté le béton, une douleur fulgurante irradiante de mes lèvres et de mes dents. Quand je réalise que j'ai perdu des morceaux de dents. Je panique.
Une Israélienne, qui parle bien anglais, me demande si ça va. Des Thaïlandais qui m'ont vue tomber me prennent dans leur voiture et m'amènent à l'hôpital, accompagnés par cette femme.
Moi qui ai une phobie des hôpitaux et des aiguilles, je me retrouve allongée sur un lit d'hôpital, pour recevoir des points de suture. Je préfère ne pas évoquer les détails… Couchée sur ce lit, tremblante, pendant qu'on me recoud la lèvre, je sens que résister ne ferait qu'ajouter à la douleur. Il ne reste plus qu'à me rendre totalement à l'instant.


Les jours suivants, incapable de manger de la nourriture solide, je mets une heure à ingurgiter mes soupes. Au cœur de la détresse, je tombe sur ces mots de Bert Hellinger, qui résonnent profondément :
« La vie détruit tout ce qui est superflu jusqu'à ce qu'il ne reste que l'essentielLa vie ne te donne pas ce que tu veux, mais ce dont tu as besoin pour évoluer. La vie te réveille, te taille, te casse, te déçoit... mais crois-moi, c'est pour que ton meilleur moi se manifeste... Jusqu'à ce que seul l'amour reste en toi".


Ces mots me recentrent. Ils m'aident à moins râler et à orienter mon énergie vers l'acceptation, puis vers la gratitude. Gratitude que cet accident n'ait pas été plus grave. Gratitude pour tout ce qu'il me reste de si précieux.


J'ai l'intuition que je me suis cassé les dents parce que je n'ai pas su ralentir. La vie m'enseigne à développer plus de présence, plus de conscience dans chaque geste. J'ai souvent eu la sensation que la Vie me touchait, comme un parent qui veut que son enfant grandisse. Cette vie est une grande école. Il ne s'agit pas de tout comprendre sur le moment, mais d'écouter les messages pour passer au prochain niveau. 

Les moments les plus désagréables de ma vie ont souvent été les plus féconds. C'est le grand inconfort de mes années passées en entreprise qui m'a donné la force de créer une vie sur mesure, où je suis mon propre patron. C'est la souffrance de mes troubles intestinaux qui m'a poussé à chercher activement comment en guérir. 

Ce n'est pas l'épreuve qui rend plus forte, mais le fait de développer de nouvelles ressources pour la traverser.


Peut-être que certaines personnes sont plus éprouvées que d'autres, mais une chose est sûre : personne n'est épargné.

Le plus difficile pour moi est de faire confiance, de comprendre que chaque événement a un sens dans l'orchestre de ma vie, et de ne pas me culpabiliser de vivre cela. Faire confiance que chaque fois que « je me plante, je pousse », et que se planter est souvent nécessaire pour grandir.

 

 Je retrouve peu à peu le sourire, même mes dents n'ont pas encore été refaites ;-)

 

Pauline Wald

son logo me rappelle celui de notre Jardinière préférée :

le lien vers son site ! Ici.


 

Quelle aventure, Pauline ! Merci de nous la partager, nous permettant de réfléchir à notre état d’esprit et à le changer d’orientation lorsqu’il se fourvoie.

Ton sourire garde tout son charme, merci de nous l’offrir.



Nos âmes d’enfants